Les Femmes Engagées tiennent à rappeler les avancées obtenues par nos négociateur·rices durant ces 236 jours de négociations pour protéger ces droits et contrer certaines propositions qui, sans l’apport des Engagé·es, auraient pu se révéler inéquitables pour les femmes. Nous avons défendu celles qui, bien trop souvent, assument la charge financière et mentale de leur foyer, les parents solos, ainsi que celles qui ont interrompu leur carrière pour s’occuper de leurs enfants ou d’un·e proche dépendant·e.
Garantir la place des femmes dans la vie politique
Les Engagé·es plaident pour une modification législative garantissant leur juste représentation dans le gouvernement fédéral , comme c’est déjà le cas dans d’autres parlements. À ce titre, Vanessa Matz et Lyseline Louvigny, présidente des Femmes Engagées, rappellent que l’égalité ne peut être réduite à une question de compétence étant donné que les femmes sont aujourd’hui tout aussi formées que les hommes dans tous les domaines.
Des avancées… mais un engagement qui doit se poursuivre
Les Engagé·es ont inscrit dans l’accord gouvernemental plusieurs mesures essentielles pour l’égalité des genres, notamment:
- La réduction de l’écart des pensions entre femmes et hommes, en minimisant l’impact de la réforme des pensions et en étendant le crédit familial à deux trimestres.
- L’exonération des cotisations sociales pour les indépendantes après une grossesse, un levier concret pour soutenir l’entrepreneuriat féminin.
- La mise en oeuvre de la directive européenne UE2023/970 sur l’égalité des rémunérations, pour enfin garantir un salaire égal à travail égal.
- L’amélioration des politiques de santé tenant compte des spécificités de genre, notamment dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des maladies.
- Le renforcement du SECAL (Service des créances alimentaires), avec l’instauration d’avances automatiques et une simplification des procédures, pour mieux protéger les familles monoparentales.
L’égalité femmes-hommes : un combat de tous les instants
Les Femmes Engagées continueront à surveiller l’impact des grandes réformes gouvernementales sur l’égalité des genres, qu’il s’agisse de la réforme des pensions, des allocations de chômage ou encore de la modernisation du droit du travail. Nous serons particulièrement attentives aux mesures économiques qui pourraient indirectement fragiliser les femmes, comme la suppression progressive de la pension de ménage ou la diminution du financement d’UNIA, un acteur clé de la lutte contre les discriminations.
Nous continuerons aussi à nous battre pour que le congé de paternité soit allongé et rendu enfin obligatoire comme l’est le congé de maternité mais aussi pour toutes les mesures qui permettent un meilleur équilibrage de la charge parentale entre femmes et hommes ou facilitent la vie des parents qui veulent s’occuper de leurs enfants ou travailler (réforme des congés parentaux, accès aux crèches, etc.).
L’égalité femmes-hommes ne peut jamais être considérée comme acquise. Nous dénoncerons sans relâche les inégalités persistantes et continuerons à proposer des alternatives ambitieuses et inclusives.
C’est l’avenir de toute notre société qui se joue à travers celui de l’égalité des genres.
Contact presse : Lyseline Louvigny 0497/74.09.77 – Bénédicte van Cutsem 0479/60.00.70