La Wallonie planche sur l’instauration d’une vignette pour les véhicules immatriculés à l’étranger. Objectif : faire contribuer ces usagers au financement de l’entretien des routes, sans alourdir la fiscalité des Belges.
La Wallonie avance sur un projet de vignette routière visant à faire contribuer les véhicules immatriculés à l’étranger à l’entretien du réseau routier et autoroutier. Le ministre wallon de la Mobilité et des Infrastructures, François Desquesnes, explique que l’objectif est de mettre en place un système simplifié, efficace et juste, sans alourdir la fiscalité des automobilistes belges.
Le principe est clair : les plaques étrangères participeraient à l’effort d’entretien des infrastructures wallonnes via une vignette dont le coût serait modulé selon la durée d’utilisation du réseau. Plusieurs formules seraient proposées : une journée, dix jours, un mois ou un an, permettant ainsi une certaine flexibilité pour les usagers occasionnels comme pour les passages plus fréquents.
François Desquesnes insiste sur un point fondamental : cette mesure ne s’accompagnera d’aucune augmentation globale de la fiscalité pour les citoyens belges. Il rappelle que l’accord de gouvernement garantit cette stabilité fiscale. « L’objectif, c’est bien de faire contribuer les plaques étrangères », souligne-t-il. Une volonté partagée au nord du pays, où la Flandre soutient également cette orientation.
Ce projet s’inscrit dans une logique de justice et de cohérence, dans laquelle chaque utilisateur du réseau contribue à son entretien, tout en maintenant une équité fiscale entre résidents et non-résidents.
